samedi 14 septembre 2019

22 - Indicateur de niveau d'eau


 Indicateur de niveau d'eau


14 septembre 2019 :

Et me revoilà.  Cette fois-ci, pour un chapitre assez court.  J'aurais pu en effet acheter un niveau tout fait dans le commerce, mais d'une part on ne trouve en général que des niveaux à tube et d'autre part, je ne voulais pas me priver du plaisir de le fabriquer.  J'avais déjà dans le premier chapitre décrit un essai de fabrication d'un verre pour un niveau à réfraction de type Klinger.  le procédé de gravure m'avait donné satisfaction, mais dans un premier temps, avant de recommencer sur du verre plus épais, je vais me contenter d'un verre normal découpé dans une vitre d'insert à bois (épaisseur 5 mm).
Pour l'indicateur en lui-même, j'aurais pu me contenter de sa version simple sans robinets, mais à mon avis elle n'est pas acceptable, car on n'a aucune possibilité de s'assurer que les conduits de communication avec la chaudière ne sont pas bouchés. J'avais donc fait un plan d'un niveau avec des robinets à carottes, mais bien que les carottes soient déjà fabriquées, j'ai finalement opté pour les robinets classiques à pointeau.
Pour le robinet de purge situé dans le bas, je me suis souvenu avoir un jour acheté en Chine des petits robinets que je devrais pouvoir adapter.  Seul problème, il sont recouvert de nickel ce qui n'est pas très beau.



On commence par enlever la couche de nickel pour voir de quoi ils ont l'air.  Pour cela, un petit bain d'acide sulfurique aidé d'un peu de  courant et c'est une affaire de quelques minutes.


Bon, le resultat n'est pas trop mauvais.


On en profite pour traiter les autres pieces et Oh surprise, le pointeau est en acier.  A vrai dire, ils ne se sont pas fait ch... et ils l'ont sorti d'une vis de 8.  Il faut dire que ça minimise les opérations d'usinage.  Bon, il faudra en refaire un en laiton, mais dans l'ensemble, je pourrai utiliser le robinet tel quel avant de faire mieux.


Et voilà le résultat.  Après un bon repolissage, ce sera impeccable.


Petit mystère, le filet du pointeau semble avoir maigri lors de l'électrolyse...


Bon, on peut maintenant se lancer dans la fabrication proprement dite.  On commence par débiter les pièces de bronze.  C'est du bronze au silicium, assez dur à travailler.  


Le corps de l'indiacteur sera composé de trois parties assemblées par  brasage à l'argent.  Ca me permettra de percer tous les canaux de communication.


Voici les ébauches des partie dans lesquelles seront placés les robinets d'isolement.


On passe par le 4 mors pour faire l'ébauche du raccord.


J'en profite que la pièce est positionnée sur le tour pour amorcer le filet et percer le trou.  Grossière erreur...


On peut maintenant percer les trous de communication dont les extrémités seront rebouchées par des bouchons brasés.  Jusque là tout va bien encore que lors du perçage d'un des trous, celui du côté du raccord, le foret à tendance à frotter pour la deuxième moitié.  Rien d'alarmant à ce stade.  Tout l'opération se passe bien.


Et voici les deux pièces terminées.


Enfin, presque, car la nuit portant conseil, je me dis que je pourrais peut-être agrandir un peu le diamètre des trous de façon à avoir une meilleur communication avec la chaudière.  Et là, non, ne je tombe pas dans le piège de réaléser les trous avec un foret plus gros.  A tous les coups, le foret va se visser dans le trou existant, se coincer et casser.   Je le fais donc progressivement par dixième et tout se passe bien, jusqu'à ce que ... je débouche sur l'exérieur.  Ce n'aurait pas été trop grave si ça s'était produit sur l'autre face destinée à être brasée, mais ici, ça ne le fait pas.




Que s'est-il passé ?  Tout simplement, lorsqu'après avoir tourné le raccord, j'ai voulu amorcer le perçage du trou, j'ai voulu anticiper en le perçant presque complètement.  Lorsque j'ai donc percé le trou plus fin, celui-ci est venu recouper le trou existant, mais celui-ci n'était pas suffisament profond et le nouveau trou a aussi rencontré le fond du premier trou qui a repousse le foret vers l'extérieur et à donc poussé celui-ci jusqu'à ce qu'il perce la parois.  Ca explique au passage que j'ai observé une augmentation de la friction du foret à ce stade lors du perçage du premier trou. Le problème n'est apparu que lors  de l'alésage, mais il est clair que le trou initial dévait déjà être très près de percer latéralement.  Donc, j'aurais du me contenter lors du perçage du trou du raccord de ne faire que de l'amorcer de façon à ce que le nouveau trou se fasse dans le métal homogène sur toute sa longeur.
Au passage, c'est un peu l'ironie du sort que ce genre de problème me soit arrivé, moi qui ai passé une bonne partie de ma carrière à piloter des forages pétrolier et entre autre à éviter ce genre de problème...
Bon, il ne me restait plus qu'à recommencer la pièce.


Je peux maintenant attaquer le reste.


Et voici à quoi ressemblera l'indicateur vu de l'arrière.



20 septembre 2019

Bon, tout est prêt pour la brasure, donc on peut y aller.
Toujours bien préparer le travail.  J'ai pris soin de marquer les surfaces à braser de petits coups de pointeau de façon à ce qu'elles ne se collent pas et laisser un interstice pour la brasure s'infiltrer, et les bouchons destinés à boucher l'extrémité des canaux de communication sont des morceau de tige filetée en laiton toujours pour laisser un espace pour la brasure s'infiltrer.
Il est important aussi de bien positionner la pièce.  Ici, je l'ai posée légèrement inclinée de façon à ce que les pièces restent positionnées d'elles-mêmes mais que la flamme du chalumeau puisse bien enrober la pièce.  Comme elle est assez volumineuse, il est important de favoriser un bon chauffage.
Finalement la brasure s'est bien déroulée, sans débordement excessif ni mauvaise pénétration.




On peut maintenant attaquer le reste de l'usinage.  Rien de bien compliqué.  Juste ne pas se tromper dans les différentes cotes.



Et voilà la pièce après percçage et taraudage des trous de vis.  Enfin, quand je dis taraudage, tout s'est super bien passé jusqu'à deux trous de la fin le taraud finisseur a cassé sans prévenir.  Je n'ai senti aucun coincement.  Peut-être le taraud fatigué ?


Et voici une vue de détail du "désastre".  Enfin, n'exagérons rien.  Il y a pire, mais je vais tout de même mettre un peu les travaux en attente, le temps de réfléchir à une solution élégante.  Toutes les suggestions des lecteurs sont d'ailleurs les bienvenues, sachant que le taraud est visiblement un bon acier au chrome et la matière travaillée du bronze au silicium.  J'ai d'ailleurs déjà lancé une série d'essais d'attaque chimique avec différents produits.  On verra les résultats dans quelques jours, mais dans l'immédiat, je vais me consacrer un peu à d'autres projets urgents, dont la construction d'un poulailler. 



18 novembre 2019

Voila, l'enclos à poules et le poulailler sont terminés.  Il me reste encore le sytème de fermeture automatique du poulailler (gare au renards !), mais rassurez-vous, je ne vais pas changer de sujet pour mon blog.
Ce petit intermède m'aura au moins donné le temps de réfléchir à mon problème de taraud cassé.
J'avais plusieurs solutions.
Le sortir après l'avoir débloqué.  J'ai essayé, mais pas vraiment concluant, même après un bon nettoge au solvants dans un bac ultrasons.
Les essais d'attaque chimique faits sur la queue du taraud semblaient donner de bons résultats, mais pour obtenir un résultat convenable, il aurait fallu repercer par l'arrière de façon à pouvoir faire circuler un peu le liquide.  Je préférais l'éviter.  Pour info, j'ai fais un essai d'attaque à l'acide chlorhydrique et un avec des pastilles de chlore pour piscine.  C'est le deuxième produit qui donnait de loin les meilleurs résultats.
J'avais pensé le détruire par électro-érosion.  Il existe des machines d'éléctro-érosion spécialement conçues pour détruire les tarauds.  Une brève recherche ne m'a pas permis de trouver un atelier qui en disposait, donc j'ai abandonné.  J'ai bien en projet de fabriquer un jour une machine d'éléctro-érosion, mais j'aimerais avant tout terminer ma loco.
Restait donc à repercer le taraud.  Je ne dispose pas de forets au carbure mais par contre j'ai des fraises carbure.  J'ai donc repercé avec une fraise de 5 mm.  Tout s'est très bien passé.



Je me retrouve donc avec un trou de 5 mm.  Juste le bon diamètre pour tarauder en M6...


et y placer un bouchon.  Celui-ci sera scellé avec de la pâte d'étain  que je chauffe.  Ensuite, il ne reste plus qu'à couper ce qui dépasse et donner un petit coup de fraiseuse pour qu'on n'y voie plus rien.


Je peux maintenant faire le couvercle.  Ici, rien de compliqué.  J'avais justement du plat de laiton de la bonne largeur dans lequel il suffit de fraiser un trou.


Un petit coup de fraise à chanfreiner


Et on termine en pointant les trous.


On peut maintenant attaquer le robinet de purge.  J'avais dans un premier temps pensé à utiliser des robinets chinois, mais la qualité est vraiment trop mauvaise et en plus ils ne sont pas très beaux.  Donc, je me fais plaisir et je le fabrique.
On commence par tourner le corps.  Ici, j'en profite pour essayer un appareil à tourner les sphères que j'avais acheté lors de mes premiers pas en usinage, mais décidément, il n'est pas meilleur que celui que j'ai fabriqué.


Un petit coup de fraiseuse pour loger le boisseau.


Le tout est prêt pour la brasure.  La tige métallique n'est là que pour éviter l'expulsion du boisseau par l'évaporation de l'eau contenue dans le flux.  Pour m'assurer d'une bonne pénétration de la brasure, j'ai placé quelques morceau de brasure dans le fond de la cavité.  Lorsque le point de fusion de la brasure sera atteint, celle-ci remontera toute seule entre les deux pièces en poussant le flux devant elle.


 Et voilà.  J'avais bien fait de directement faire deux pièces.  J'ai été un peu trop pressé en perçant les trous et suis carrément sorti du robinet. 


Maintenant, il faut souder le robinet sur le corps du niveau.  Afin de ne pas devoir trop chauffer, j'ai choisi la soudure à l'étain, mais comme à haute température ses propriété mécaniques ne sont pas terribles,  j'ai tout de même placé au dos une petit vis pointeau de façon à ce que le robine ne sorte pas de son logement si la soudure à l'étain avait une faiblesse.  Encore ici la pince pour maintenir les pièces positionnées pendant le chauffage.






Il ne reste plus qu'à donner un petit coup de fraiseuse sur les angles.  C'est purement esthétique.
Par contre, pour le bridage, c'est un peu limite.  Juste l'étau, heureusement qu'il s'agit d'un petit fraisage léger.


Et voilà la bête terminée.  J'ai toujours l'intention de fabriquer un verre gravé (voir chapitre 1), mais ça attendra un peu, après les premiers essais de la loco.







mardi 8 janvier 2019

20 - Tôlerie (2)



 Tôlerie (deuxième partie)


8 janvier 2019 :

Je vous souhaite d'abord à tous mes Meilleurs Voeux pour 2019 ainsi que plein de succès dans vos projets.
Je viens aussi de me rendre compte que le dernier post sur la tôlerie datait déjà du 8 juillet 2018.   Il est donc plus que temps de m'y remettre.  Il faut dire que j'ai plus d'attirance pour l'usinage et la mécanique que pour la tôlerie.  Sans doute parce qu'étant autodidacte, il est sans doute plus facile d'apprendre par soi-même l'usinage que le travail de la tôle qui à mon sens requiert beaucoup plus de tour de main et d'expérience.
Dans mon dernier post (Tôlerie 1), j'en étais resté aux caisses à eau qui sont maintenant terminées.
Il faut donc s'attaquer à l'abri.  J'y travaille déjà depuis un petit temps, mais vraiment par petites touches et il était quand même temps de remettre tout ça à jour.
Je commence donc par les prolongement des caisses à eau.  On présente la tôle, pour vérifier que tout est bon, on ajuste un peu et puis, il faut cintrer la cornière qui servira à renforcer le bord.  


Pour ça, je procède de la même manière que pour la traverse avant du chassis.  Je pratique des petites incisions dans la cornière qui peut alors se cintrer à la main.  Une fois la bonne courbure obtenue, on l'immobilise avec quelques boulons et on peut commencer à remplir ce qui reste des découpes avant de percer les trous des rivets.


Voilà le résultat avec déjà la première couche de primaire avant de l'assembler à la tôle par rivetage.


Et voilà, il ne reste plus qu'à placer les rivets pour la fixer à la caisse à eau.


Le stade suivant, c'est la face avant de l'abri.  Ici, il est important esthétiquement d'avoir une découpe qui épouse le plus parfaitement possible l'arrondi du corps cylindrique de la chaudière.  Pour éviter de trop chipoter, je relève quelques cotes de façon à pouvoir tracer l'arrondi.  Je me sert pour cela des sommets des caisses à eau comme références et avec une règle à filament posée sur deux Vés, je détermine la distance entre le sommet du corps cylindrique et le sommet des caisses à eau qui correspondent au bas de la face avant à découper.


Je fais alors un premier découpage dans un carton et oh miracle, c'est presque parfait.  Non, rassurez-vous, ce ne sont pas déjà le traçage des trous des fenêtres mais je n'ai pas pu résister.


Je peux donc effectuer le même tracé sur la tôle.
Vous aurez certainement vu qu'il s'agit d'une tôle que j'ai fait découper au laser au début de la construction.  Alors me direz-vous, pourquoi ne pas en avoir profité pour faire découper cette partie au laser.  Simplement parce que je ne maîtrise pas suffisamment les  cotes finales de mes constructions et certainement pas celles d'une pièce complexe comme la chaudière.


Pour la découpe, j'ai opté pour une série de trous tangents et une finition à la lime.


Et voilà.  Aussi bien qu'avec le carton.


Bien que ce ne soit pas absolument nécessaire, j'ai choisi pour la rigidité de l'abri et aussi pour l'esthétique de renforcer l'arrondi par une cornière.  Ici, même technique pour la cintrer.


Ici, les échancrures de la cornière ont été partiellement remplies par de la soudure et les extrémités ajustées pour venir s'emboîter sur celles qui seront fixées sur les caisses à eau.  Il ne reste plus qu'à souder.



12 février 2019

Bon, à force de petites périodes de travail, j'ai quand même de quoi justifier un nouvel ajout.
Je vais m'attaquer maintenant aux deux arceaux qui supporteront le toit de l'abri.  Toujours la même méthode.  Les petites découpes pour permettre le cintrage et ensuite pointage de soudure pour immobiliser le tout.
Avant de faire les entailles, j'ai fait quelques essais pour déterminer le meilleur intervalle.  Ici, on a deux rayons de courbure, le plus grand (partie centrale) correspond à des entailles espacées de 7 millimètres, tandis que les parties latérales d'un rayon plus petit nécessitent un intervalle de 5.
Après avoir effectué les entailles, je perce le trou central qui me permet d'avoir un point fixe.


Ensuite, pour le cintrage, j'ai fabriqué un petit outil vite fait à partir de deux chutes de cornières dans lesquelles j'ai découpé une échancrure.

 

On peut ainsi localiser très précisément la zone à cintrer et doser parfaitement le cintrage.






Comme précédemment, une fois la bonne courbure obtenue, on scelle le tout par des points de soudure.


Même chose pour les courbes latérales.  Une petite pensée émue à l'inventeur de la pince-étau ;-)



Et voici l'arceau avant.


Pour l'arceau arrière, même technique.


On le voit ici terminé.  Au passage je vous dois quelques explications.  Ceux qui ont déjà conduit ce genre de locomotive doivent se demander comment je ferai pour la conduire avec la face arrière de l'abri fermée...  Qu'ils se rassurent.  Seul l'arceau sera fixe.  La parois arrière  sera munie de rivets postiches et sera amovible.  Son rôle ne sera que décoratif lorsque la loco sera en exposition.
A ce stade ci, je devrais normalement remplir les échancrures avec de la soudure.  A priori, je ne le ferai pas la cornière est déjà suffisamment rigide avec les points de soudure je me contenterai d'un masticage avant peinture.



12 mars 2019

Vive le vent et le mauvais temps.   Ca me déculpabilise pour passer un peu de temps dans mon atelier.
Bon, d'abord une petite photo pour montrer l'état d'avancement de l'abri.


Il ne me reste plus que le toit à faire, mais je vais d'abord faire les chassis de fenêtres.
Pour me faciliter la vie, j'avais déjà fait découper au laser les anneaux de tôle.  Le grand anneau à gauche correspond à l'encadrement, tandis que les deux anneaux de droite sont les deux demi-chassis.  Ils seront assemblés deux par deux de façon à prendre le verre en sandwich, mais pour cela, il me faut d'abord usiner l'espace qui me permettra de loger le verre.



Pour pouvoir usiner les anneaux, je n'ai pas trop le choix.  Il faut que je fabrique un support.  Pour cela, je pars d'une galette d'alu que dans laquelle j'évide un creux pour loger l'anneau. 




On bride l'anneau avec six vis et on peut y aller.  C'est un peu délicat, mais sans problème.


Et voilà mes huit anneaux terminés.  Enfin, l'usinage, car il me faut maintenant tracer et percer les trous des vis.  Pour cela, j'utilise le même support que je fixe sur le diviseur.
Pour les trous dans les encadrements extérieurs, j'agrandis un peu le trou dans le support.  Les vis ne sont plus utilisables mais comme il ne s'agit que de pointer les trous, pas besoin d'un bridage fort.


 Et voila les quatre chassis montés.


Il faut encore les équiper des support qui permettront la rotation.  Ici, rien de bien particulier.  Juste du petit usinage et un peu de brasure.  Bon, dans mon enthousiasme, j'en ai fait quatre alors qu'il m'en fallait huit.  Bon, les autres seront pour la prochaine journée à l'atelier.




9 mai 2019

Bonjour, me revoilà.
Lors de la dernière mise à jour, j'avais terminé les cadres mobiles des fenêtres et j'en étais resté à la fabrication des cadres fixes.  La méthode exposée était acceptable pour la partie externe, mais lorsqu'il s'est agi de découper la partie centrale, il aurait fallu passer par un système plus sophistiqué, notamment en dressant le support.  J'ai donc décidé d'attaquer le problème autrement et de travailler à l'outil à trépaner.  Comme je ne dispose pas d'outil à aléser genre Valcut permettant de travailler sur de grands diamètres, j'ai utilisé la tête à aléser, qui finalement est aussi faite pour ça.
Ici, pas de problème majeur.  Je bride la tôle sur une tôle martyr en alu (je tiens quand même à la table de ma fraiseuse) et commence par la découpe intérieure.  J'arrête juste avant que l'outil ne traverse la tôle.


Je retourne l'outil et j'attaque la coupe extérieure.  


Voilà à quoi ressemble le résultat final.  Il ne reste plus qu'à détacher les différents morceaux, ce qui est déjà partiellement le cas.



L'ébavurage est effectué au tour en prenant précautionneusement l'anneau dans le mandrin du tour.  Ensuite, il ne reste plus qu'à percer les trous des rivets.


Je fixe temporairement l'anneau de tôle sur la parois de l'abris, car le trou de l'anneau est légèrement plus grand que le trou déjà découpé dans la tôle.  Celui-ci étant exactement du diamètre des cadres pivotants, il ne permettait pas une rotation libre de ceux-ci.  On agrandit donc le tout en prenant comme gabarit l'anneau de tôle.


Quelques rivets plus loin...



Et tout tourne bien librement.  Il ne reste plus qu'à placer les vitres dans les chassis, mais je le ferai au dernier moment.


Bon, last but not least, il faut attaquer le toit.  Ici, j'avais fait découper au laser une tôle suivant les cotes théoriques, mais je n'avais pas prévu de talons pour permettre un cintrage jusqu'aux extrémités.  De plus, les échancrures latérales étaient déjà découpées et je risquais de ne pas avoir un cintrage homogène sur toute la largeur.  J'ai donc décidé de découper une nouvelle tôle.  Pour une seule tôle, je n'allais pas commander une découpe laser et j'ai donc utilisé la bonne vieille méthode.  Comme j'allais en avoir besoin pour le cintrage, je décide déjà de fixer les deuxième étau.  Un bon Sambre et Meuse acheté sur le Bon Coin.


Je peux ainsi suspendre la tôle et avoir une position confortable pour la mise à dimensions à la lime.






Maintenant la cintreuse.  Comme pour les fonds des caisses à eau, j'utilise un outil composé de deux tubes soudés sur une cornière et espacés de l'épaisseur de la tôle.  Bon, maintenant, il ne reste plus qu'à cintrer la tôle, mais ce sera pour un peu plus tard (pas trop j'espère).




8 juin 2019

Bonjour.  Me revoici pour ma contribution ...mensuelle.
J'en étais resté à ma cintreuse maison.  Il ne restait plus qu'à l'utiliser.  C'est chose faite.
Rien de bien compliqué.  Il suffit d'y aller doucement pour ne pas croquer la tôle.
Seule petite astuce, encore que ça paraisse évident.  Il faut cintrer les deux côtés successivement en partant du centre.  Ne pas essayer de partir d'une extrémité pour aller vers l'autre.  C'est un peu ce que j'avais fait pour le premier fond des caisses à eau et on se fait chier.


Le gabarit de cintrage n'est autre que l'abri lui-même.


On y arrive tout doucement.


Et voilà.  C'est à peu près terminé.  Il faudra peut-être redonner un petit coup mais simplement pour ajuster.  Par contre, il faut maintenant fixer les cornières longitudinales sur lesquelles se fixera le toit.  


Mais avant ça, il faut fixer les tôles de l'abri définitivement.  J'en profite démontage de la face avant pour fixer les cadres de fenêtres.


Maintenant, la pose des rivets.  Pas évident de le faire à la presse.  La plupart des rivets sont localisés dans des cornières et peu accessibles.  Il aurait fallu les poser à la main avec bouterolle et contre-bouterolle, mais là il faut être deux.  Et encore... Or, même si ma compagne se faisait déjà une joie de venir m'aider, je suis resté sur certains points un sale individualiste qui a toujours travaillé seul et qui se serait senti frustré de ne pas avoir trouvé une solution pour le faire avec une seule paire de mains.    J'ai donc décidé non pas de travailler les rivets à la bouterolle, mais de fondre les extrémités.  Avec un poste TIG, rien de plus facile, et le résultat n'est pas vilain du tout, tout au moins pour la partie du rivet situé à l'intérieur de l'abri, donc quasi invisible. 


Une bonne heure plus tard, la face avant est entièrement "rivetée".


Bon, maintenant, il faut fixer les deux faces latérales, mais ça c'est pour un autre jour.


12  juin 2019

Waouh !  Deux mises-à-jour en quatre jours.  Ca faisait longtemps.
Bon, continuons avec les rivets.  La plaque est boulonnée en place, et les morceaux de tape sont uniquement destinés à masquer les trous dans lesquels il ne faut surtout pas placer de rivets.  On ne sais jamais.  Dans mon enthousiasme, j'aurais vite fait de "riveter" toute la tôle.


De façon à bien ajuster les petites dénivellations éventuelles aux raccords des tôles, j'intercale un petit morceau de clinquant.  Ici, pas besoin d'avoir une épaisseur précise, donc je le découpe dans une cannette de Coca.  Au passage, l'épaisseur est bien régulière et rien ne s'opposerait à l'utiliser pour des applications plus précises.  La seule limitation réside dans le fait qu'on ne dispose que d'une épaisseur (environ 1/10 mm).


Une petite vue de l'intérieur.  On croirait des rivets placés à la bouterolle.


Avant de passer au placement du toit, il faut encore souder les traverses longitudinales.  Leur longueur correspond bien au plan (moins d'un millimètre de différence) et la face arrière est bien verticale.  Je m'attendais à pire question tolérances.


Bon, on est prêt maintenant pour positionner le toit.  Je perce et taraude les trous pour la facilité pendant la phase d'ajustage.  Les taraudages sont provisoire et pour le placement définitif, les trous seront agrandis à 4 mm avant le placement des rivets.  Comme je l'ai fait pour le cintrage, je pars du centre et vais vers les bords.


Et voilà.  Il faudra encore ajuster le cintrage, mais ce sera un fifrelin.  Il faudra d'abord recouper quelques centimètres sur le bord de la tôle.



15 juin 2019

Bonjour.  Me revoici déjà.
Pour terminer l'ajustage des bords, il faut d'abord recouper la partie en excédent.  Pour cela, je fixe la tôle sur ma cintreuse pivotée de 90 degrés.  Je peux ainsi tracer à l'aise et travailler au petit disque à tronçonner à mon aise.


La finition se fait à la lime.  Pour celà, j'utilise une lime sans manche que je tire sur la tranche de la tôle... en ayant bien soin d'orienter la soie vers l'extérieur pour éviter de me blesser.


Bon, ça va nettement mieux, mais pas encore parfait.


Après quelques petites corrections de cintrage, je serre l'ensemble pour bien plaquer la tôle du toit sur les cadres.


Mais avant d'aller plus loin, j'avais montré plus haut les trous protégés par du tape pour éviter d'y placer des rivets par inadvertance.  C'était une fausse bonne idée.  Pas de les protéger, mais de les percer.  En effet, j'ai peur qu'en reperçant les trous à partir de l'intérieur, les trous débouchants ne soient pas parfaitement alignés ce qui ne serait pas beau.  De plus je vais en profiter pour les repositionner de quelques millimètres.  Seul problème, si certains seront repercés bien en dehors des trous existants, d'autres les intercecterons au moins partiellement.  Donc, il est hors de question de laisser les anciens trous.  Il faut les boucher.  Pour cela, j'utilise des chutes de rivets comme bouchons sur lesquels je donne un petit coup d'arc.


Et voilà le résultat.  Juste un petit coup de disque à lamelles et tout sera parfait.


Et voilà le toit fixé.  Par des vis, mais il suffira de les retirer une par une avant de les remplacer par des rivets.  Pour cela, j'attendrai d'avoir retiré l'abri de façon à pouvoir accéder facilement sur la face interne.


Bon, la suite c'est le découpage des échancrures au dessus des accès et le placement des cornières de collecte des eaux de ruissellement.


19 juin 2019

Et nous voici presqu'à la fin.
Le toit est placé, et il faut maintenant découper les échancrures au dessus des accès.  Il aurait été à priori plus simple de les tracer et de les découper lorsque la tôle était plane, mais comme je l'ai dit plus haut, je ne suis pas certain que le cintrage aurait été homogène sur toute la largeur de la tôle si il y avait eu des découpes et je n'étais pas certain de connaitre au millimètre près les endroits où effectuer les découpes.  Donc, on commence par le traçage.  Comme on se trouve sur une surface courbe, on ne peut pas le faire au compas et à la règle.  Je trace donc la découpe sur une feuille de plastique (un intercalaire de farde), je l'applique sur la tôle en me servant du bord comme référence, puis je trace en appuyant bien la feuille de plastique sur la tôle.


Ensuite le découpage.  Pour celà, je dégrossis à la scie sauteuse, puis j'ajuste avec une fraise lime sur la meuleuse droite.  Je termine ensuite avec une roue à lamelles toujours sur la meuleuse.


Et voilà.  C'est terminé.  Enfin, presque, ...


Comme le gros oeuvre est terminé, je peux enfin me faire plaisir et placer les plaques constructeur.  Ca fait longtemps que je les tenais au chaud sur un coin de mon étagère et que je rêvais de pouvoir les placer.



Bon, si le gros oeuvre est effectivement terminé, il reste quand même pas mal de finitions et d'accessoires à fabriquer.  C'est ce à quoi je vais m'atteler.  La liste est longue, et je ne sais pas encore par quoi je vais commencer.  De toute façon, comme je risque de virevolter d'un chapitre à l'autre, je vous tiendrai au courant pour que vous puissiez me suivre.


29 juin 2019

Comme dit plus haut, j'ai maintenant une liste de petites finitions et d'accessoires à effectuer (la liste est longue...).
Première chose, remplacer les vis provisoires du toit par des rivets.


Autre chose finalisée aujourd'hui, placement d'une tôle de garde sur la porte de la boîte à fumée (décrit fin du chapitre 18).
Prochain sur la liste ?  Sans doute la trappe dans l'abri.