lundi 22 juin 2020

24 - Finitions, peinture et début de remontage


 Finitions, peinture et début de remontage


22 juin 2020 :

Ce chapitre, vraisemblablement le dernier avant les premiers essais de la loco, est un peu un fourre-tout.  En effet, il y a encore pas mal de petites choses à terminer, que j'appelle finitions, il y a la peinture qui en ce qui me concerne n'est certainement pas l'étape la plus facile et je trouverai bien une série de petits points divers pour meubler.

Les finitions incluent tout d'abord de terminer la tuyauterie, en l'occurrence les circuits d'injecteurs.
Il me fallait pour cela faire deux traversées qui se fixeront sur la face avant de l'abri.



Ensuite, j'ai testé la magnifique chapelle que j'avais faite il y a ... longtemps, mais elle présente deux fuites.  Une au robinet et l'autre sur une brasure.  Comme ce sont deux problèmes assez délicats, j'ai préféré me laisser le temps d'y réfléchir, car il n'est pas exclu que je recommence la chapelle.  J'ai donc décidé en attendant de fabriquer une chapelle simplifiée provisoire.  Il s'agit en gros d'un raccord en T avec deux soupapes anti-retour.



 Voici la chose terminée.


Un petit aperçu des conduites en cours de fabrication.


Ensuite, j'ai pu retirer la chaudière ce qui m'a permis de terminer le cendrier.  Il me restait à découper les encoches pour loger les supports de grille.
Bon, le cendrier est maintenant terminé et opérationnel, mais comme la majorité des loco que je vois sur les circuits n'en comportent pas, j'ai décidé de le tenir en réserve pour le moment.  Ca complique la manipulation des grilles et dans un premier temps, on s'en passera.


 Si je n'utilise pas le cendrier, il faut par contre masquer l'espace sur les côtés externes du chassis.  Je découpe donc deux tôles que je fixe avec quatre vis.  Ca évitera d'avoir des cendres qui tombent sur le côté du chassis.


 Pour la tôle de tablier, sa fixation n'est assurée que par quelques vis.  Le reste étant des rivets postiches.  De façon à ne pas dénaturer l'aspect de la face supérieure par des vis, j'ai fileté quelques rivets. 


Ne pas oublier les trous permettant à l'eau qui s'accumule dans la boîte à fumée de s'écouler.  Je perce donc deux trous dans lesquels je viendrai sceller des tubes de cuivre qui arriveront à hauteur du bas du chassis.


Au fur et à mesure du démontage, je continue à règler des petits détails, comme souder sur la traverse supportant l'arrière de la chaudière un arrêt pour verrouiller la tige permettant de jeter le feu.  Ici en position verrouillée....


Et déverouillée.  Il suffit de la faire pivoter de 180 degrés et de tirer.



Voilà, le démontage progresse, plus vite que le montage.


Et voici le chassis prêt pour la peinture.  Enfin, après un bon sablage.


Par contre, les pièces s'accumulent
 

 Et j'y ai même réservé deux tiroirs entiers du Tiroclass.



1er juillet 2020

Avant d'attaquer les travaux de peinture, il faut nettoyer et pour cela, rien de tel qu'un bon sablage.  Jusqu'à présent, je mettais mon sable dans un seau, mais ce n'est guère pratique et j'ai donc trouvé une utilisation pour une vieille cuve de groupe hydrophore qui traînait dans mon abris de jardin. 


Comme le chassis était déshabillé, j'en ai profité pour le retourner et percer les deux trous de passage pour les conduits d'évacuation de de l'eau dans la boîte à fumée.  Normalement ces deux petits tuyaux ne devraient pas compromettre le tirage mais ce sera à surveiller lors de l'utilisation. 







Voilà les deux trous.  Les deux évacuations passeront de part et d'autre de la pompe d'excentrique.

On peut maintenant le sabler avant la peinture.
 


 

Et on peut commencer avec la peinture.  Ici, j'utilise une peinture haute température, et comme les pièces sont assez petites, je les ai faites à l'aérographe.




Demain, il fait beau (je veux dire qu'il ne pleut pas) et j'attaque le sablage.

 

8 septembre 2020

 Bon, juste une petite photo pour montrer que je travaille quand même un (tout petit) peu.


Les couleurs ne rendent pas très bien sur la photo et le bleu est nettement plus clair que la réalité.  On verra mieux sur la loco finie.

 

2 octobre 2020

Bon, la peinture est terminée.  Le résultat n'est pas parfait, mais j'ai beaucoup appris et ferai mieux lors de la prochaine peinture.  

Sinon, j'ai enfin attaqué le remontage de la loco.  C'est bien entendu lors de cette opération qu'on se rend compte qu'on a oublié l'un ou l'autre détail.  En général rien d'important, mais c'est chaque fois du temps perdu.  Et quand je parle de perdre du temps....

Lors du remontage des freins, il m'est venu une idée.  Je me suis souvenu que je disposais d'un petit vérin pneumatique acheté pour un autre projet et qui prenait la poussière sur une étagère.  Donc, plein d'enthousiasme, j'attaque la fabrication d'un frein à air pour la loco, alors que j'avais depuis le départ décidé de m'en tenir au frein mécanique, réservant le frein à air pour le wagon d'accompagnement.

Le temps de fabriquer les fixation et un guide pour le piston, on teste, tout fonctionne bien.  Il ne reste plus qu'à le monter sur la loco.

Et voilà !  Et en plus, ça marche du tonnerre.

Vous n'avez rien remarqué.  Bon, je le concède, la photo n'est pas très parlante.


Et là, c'est plus clair ?  Bon, je ne doute pas que tous les experts en modélisme ferroviaire auront bondi dès la première photo, mais moi, c'est hier en terminant le montage que je me suis rendu compte du problème.  Eh oui, le vérin se trouve juste en dessous de la grille du foyer, c'est à dire qu'il va se ramasser toutes les cendres.   

Après réflexion, il existe bien une autre option, mais pour le moment, je démonte et reviens à mon plan initial, c'est à dire uniquement frein mécanique.  La modification pourra éventuellement être faite lors d'une grosse maintenance, mais plus tard. 

Mais outre les deux jours "perdus" à faire cette modif (adaptation du vérin et fabrication de la connectique), l'important est de tirer la leçon de cet "échec".  La modification a été décidée "le nez dans le guidon", c'est à dire lorsque mon attention était uniquement focalisée sur le système de freinage.  Si j'avais pensé cette modif lors de l'établissement des plans, je suis presque certain que ça ne me serait pas arrivé.  J'avais alors en tête une vision globale de la loco, je vérifiait sans arrêt sur plan qu'il n'y avait pas d'interférences entre les organes et le système de freinage n'était qu'un élément que j'essayais de faire coexister avec le reste, alors qu'ici, il représentait 100 pourcent de mon champs de vision.

Donc, toujours réfléchir à deux fois avant de se lancer dans des modifications improvisées.  Le bureau d'étude n'est pas l'atelier et surtout, l'atelier n'est pas un bureau d'étude ... même si le manque de relations  entre les deux peut aussi amener son lot de désastres.


21 octobre 2020

Par ces temps pluvieux, je trouve un peu de temps pour mettre à jour mes derniers travaux, même si ils n'ont pas été spectaculaires, mais oh combien nécessaire.

J'en étais resté sur ma belle commande de freins qui ne servait à rien et il était temps de passer à quelque chose de plus positif.  Comme dans un premier temps, je n'équipe pas la loco de freins à air, j'ai décidé de monter le cendrier qui lui était prévu à l'origine, et déjà construit.  J'avais pensé ne pas le placer, car il rend la récupération des grilles un peu plus compliquée lorsqu'on à jeté le feu, mais finalement, c'est un inconvénient mineur.

J'en profite aussi pour fabriquer les passages d'eau à travers la traverse arrière ainsi que les raccords pour les flexibles venant du wagon d'accompagnement.

 

Après cette petite pause, on peut reprendre le remontage.  Placement de la tôle du tablier et remontage de la suspension.

Ici, rien de bien compliqué.  Juste une petite aide des serre-joints pour comprimer les ressorts et tous se remonte sans problème.


Place maintenant aux supports des coulisses.


Et c'est là que je suis heureux d'avoir un jour eu l'occasion d'acheter ces magnifiques petites clefs.  Un régal dans les espaces confinés.


Maintenant, au tour des supports des caisses à eau.


Maintenant, je pouvais continuer les remontage, mais depuis le départ, j'avais l'intention de fabriquer des rouleaux pour les essais en statique.  Donc, pourquoi pas les fabriquer à ce stade, de façon à ce qu'ils puissent me servir lors du remontage.

Je commence par les axes.

 

Ensuite, les flancs.  Pour garder exactement le même entre-axe de perçage sur toutes les pièces sans me fatiguer, je les soude ensemble.  Ensuite, un coup de fraisage pour éliminer les soudures.

Ensuite, soudure des axes et usinage du dégagement pour la roue.  Un bon gabarit de positionnement sur la table de la fraiseuse et ça roule.


Trois heures plus tard...

Je soude le premier pour voir ce que ça donne.  Ca semble correct.  On peut y aller pour les deux autres.

Et pour terminer, un coup de peinture.

Et on peut les placer.


 

17 novembre 2020

 J’aurais préféré ajouter les derniers progrès du remontage de ma loco, mais c’est hélas une bien triste nouvelle que je viens d’apprendre.  Notre ami Jacques Streel nous a quitté.  Je dis notre ami, car au-delà du Petit Train à Vapeur de Forest dont il était resté jusqu’il y a peu une cheville ouvrière,  il était l’ami de tous les modélistes.  Pour paraphraser le proverbe africain qui dit qu’un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle, on peut dire qu’avec la mort de Jacques, c’est certainement une bibliothèque du modélisme qui est partie en fumée.  Je ne pourrai par contre pas le qualifier de « vieillard » tant il nous a toujours impressionné par sa jeunesse d’esprit.

Outre ses compétences techniques inépuisables qu’il n’hésitait jamais à partager, ses qualités humaines n’étaient pas non plus des moindres.   

Quant à la liste de ses réalisations elle est interminable.  Jacques a été maquettiste professionnel et a travaillé pour bon nombre d’entreprises industrielles.  Une de ses dernières réalisations a été la restauration des maquettes de matériel roulant exposées au Train World, donc il était d’ailleurs l’auteur de certaines.  Et quel enfant de Forest ne connait pas au moins de vue le tram de Jacques qui a circulé quasiment tous les weekend d’ouverture du circuit du PTVF ? 

Non Jacques, tu n’es pas mort car tu continueras à vivre dans nos mémoires.   



 

5 décembre 2020

Je pensais que le mauvais temps me permettrait de progresser plus vite, mais hélas, il n'en est rien.  Enfin, ça avance tout de même.

J'attaque le remontage des cylindres.  En inspectant l'état des O-Ring des pistons, j'observe que certains sont abîmés.  Mon premier réflexe a été de penser qu'ils venaient s'accrocher sur la lèvre des orifices de passage de la vapeur.  Donc, je pense immédiatement à basculer vers des segments métalliques en fonte.  Heureusement, comme j'en ai pris l'habitude, lorsque j'arrive sur un problème comme celui-là, je laisse passer une nuit, et tout le monde sait que la nuit porte conseil.  En y réfléchissant, je me dis que je ne suis tout de même pas assez con pour ne pas avoir pensé à une chose aussi évidente lors de la fabrication.  Donc, le matin, je reprends des cotes et les O-Ring restent bien entre les deux lumières.  Donc, le problème s'est produit lors de l'introduction du piston dans le cylindre.  

La solution est simple.  J'intercale une feuille de plastique entre la lumière et le piston lorsque je rentre celui-ci dans les cylindre.

Dans le feu de l'enthousiasme du problème résolu, je veux placer le couvercle du cylindre.  Pas de problème, mais un moment donné, la clef dynamométrique fait un drôle de "clic".  Eh oui, c'est le goujon qui est cassé.  C'est pourtant de la tige 12.9 de chez BricoVis.  En y regardant, on voit qu'il y avait déjà une amorce de cassure (zone oxydée brune).  Bon, ce n'est pas grave, car l'extraction ne pose pas de problème et de toute façon il était trop tôt pour replacer le couvercle.

 

On peut maintenant attaquer l'embiellage.  C'est aussi l'occasion de tester les rouleaux.  Tout marche bien.

 

On peut commencer à monter les boîtes à vapeur.  Un petit gabarit pour le placement des goujons.

 

Et maintenant, c'est l'heure de vérité.  Le remontage de la coulisse.  J'avais bien pris soin de garder les cales en clinquant et finalement tout "coulisse" sans point dur.

 

Je remonte ensuite la sous-structure de la cabine.  Ca me permet de débarrasser la zone de stockage.

Pour les purgeurs, pas de problème.  Je les maintiens ouverts pour le montage en y insérant un cure-dent qu'il ne faut pas oublier de retirer lors du test...  Eh oui, j'avais oublié et cherchais ce qui provoquait le blocage.


 

Voilà, je peux remonter provisoirement la caisse à eau pour la finalisation de la commande des purgeurs et du relevage.

 

Pour les purgeurs, je peux mesurer avec précision le déport nécessaire et fabriquer la tringle de commande.

 

Pour l'arbre de relevage, je dois encore fixer la manivelle de commande.  Comme elle est positionnée à 90° des autres manivelles, je serre celle-ci sur un V et la deuxième est ainsi positionnée à 90°, prête pour le perçage.


Et voilà, c'est terminé.  Il ne reste plus qu'à recouper et à plier l'extrémité de la tige de commande des purgeurs.



Bon, je clôture ici ce chapitre.  Il s'agit d'une coupure un peu arbitraire, mais ça évitera d'avoir un chapitre interminable.





2 commentaires:

  1. Bonjour, roule t'elle bien à ce jour?

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    1. Hélas non, je n'y ai plus touché depuis presqu'un an. J'ai juste réglé les quelques problèmes mis en évidence lors de la première mise en chauffe, mais maintenant, il faut que je trouve le temps de faire un essais, mais ce ne sera pas encore dans les prochaines semaines.

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