Les origines
Le tout début...
J'entame ici le récit au jour le jour de la construction locomotive en 7 pouces 1/4. Il s'agit d'une Decauville 030 type Progress (10.5 tonnes) .
L'idée a germé dans mon esprit lorsqu'en furetant dans les rayonnages de la Librairie du Midi à Bruxelles, je suis tombé sur l'ouvrage de Gothier décrivant la construction d'une locomotive Decauville 020. Tout était si bien expliqué, mais de là à passer à la pratique. Pour ça, il a fallu que je découvre par hasard le blog de Romubricoltout (http://romubricoltout.canalblog.com/). Là, tout semblait si facile. Moi qui ai toujours rêvé de travailler de la ferraille et qui ai toujours été intéressé par les machines à vapeur, il n'en fallait pas plus pour me décider. Ce blog est d'ailleurs toujours resté mon "livre de chevet" (si on peut dire) pendant toute la phase de conception. Je crois que c'est un incontournable pour toute personne qui décide de se lancer dans la construction d'une loco, et d'une façon générale, pour toute personne qui aime voir comment les bon outils ne font pas nécessairement le bon ouvrier, mais comment un bon ouvrier parvient à tirer des merveilles d'un matériel modeste.
Un peu d'histoire...
Ce modèle de locomotive a été produite au début du XXeme siècle par les Etablissements Decauville à Corbeil (Essonne). Elle a principalement été construite dans sa version à l'écartement de 60 (centimètres) et utilisées abondamment pour les chemins de fer industriels, sucreries,... sans oublier le ravitaillement du front lors de la guerre 14-18.
J'entame ici le récit au jour le jour de la construction locomotive en 7 pouces 1/4. Il s'agit d'une Decauville 030 type Progress (10.5 tonnes) .
L'idée a germé dans mon esprit lorsqu'en furetant dans les rayonnages de la Librairie du Midi à Bruxelles, je suis tombé sur l'ouvrage de Gothier décrivant la construction d'une locomotive Decauville 020. Tout était si bien expliqué, mais de là à passer à la pratique. Pour ça, il a fallu que je découvre par hasard le blog de Romubricoltout (http://romubricoltout.canalblog.com/). Là, tout semblait si facile. Moi qui ai toujours rêvé de travailler de la ferraille et qui ai toujours été intéressé par les machines à vapeur, il n'en fallait pas plus pour me décider. Ce blog est d'ailleurs toujours resté mon "livre de chevet" (si on peut dire) pendant toute la phase de conception. Je crois que c'est un incontournable pour toute personne qui décide de se lancer dans la construction d'une loco, et d'une façon générale, pour toute personne qui aime voir comment les bon outils ne font pas nécessairement le bon ouvrier, mais comment un bon ouvrier parvient à tirer des merveilles d'un matériel modeste.
Un peu d'histoire...
Ce modèle de locomotive a été produite au début du XXeme siècle par les Etablissements Decauville à Corbeil (Essonne). Elle a principalement été construite dans sa version à l'écartement de 60 (centimètres) et utilisées abondamment pour les chemins de fer industriels, sucreries,... sans oublier le ravitaillement du front lors de la guerre 14-18.
Ayant entre-temps découvert le Petit Train à Vapeur de Forest (http://ptvf.fte2.org/), il me tardait de commencer la construction, mais pour cela, il me fallait du temps, donc attendre la retraite.
Lorsque celle-ci commença à poindre à l'horizon, fin 2011, je pris la décision de commander
les pièces de fonderie et les plans.
Et par un mois de janvier 2012, elle arrivent enfin. Elles ne sont plus toutes disponibles, mais les pièces essentielles sont là. Il ne reste plus que la cheminée qui a pris du retard.
En ouvrant les caisses, il me semble déjà entendre le
halètement de la loco mais peut-être n'est ce que moi qui imite déjà le
bruit...
Avec toutes ces pièces, j'avais aussi commandé un jeu de
plans. Et là, déception. Il sont pour le moins incomplets pour ne pas
dire incompatibles entre la version 020 et les plans complémentaires pour la
030. Même pas un plan d'ensemble ! Quelques heures de découragement bien vite
surmonté par la consultation du facsimile du catalogue Decauville. Tout s'y trouve sous forme de dessins. Bon, les plans achetés vont pouvoir servir de base, mais il va falloir refaire les plans
entièrement. Une
bonne façon d'ailleurs de se poser des tas de questions et de bien connaître la
machine avant de se lancer dans la fabrication.
J'essaye cependant d'être réaliste et rajoute un an à la durée initiale
du projet (3 à 4 ans). Ce n'est
finalement qu'un moindre mal puisqu'entretemps j'ai décidé de retravailler un
peu. Je ne doute pas que mon employeur
me laissera le temps de travailler à mon projet...
Donc, on se met au travail...
Pour le calcul de la distribution, ça coince. Pour le moment au sens figuré du terme, mais
si on continue comme ça, ce sera au sens propre. Finalement, refaire les plans, c'est en
quelque sorte ré-inventer la roue (ou la machine à vapeur...), mais on comprend
pourquoi il a fallu si longtemps avant que quelqu'un ne l'invente. En effet, je me rend compte que calculer une
distribution n'est pas évident du tout.
Donc, retour à la théorie.
Jeudi 26 juillet 2012 – Froissy/Capy
Quelle merveille que ce petit musée du Petit Train de la
Haute Somme. Même si la 030 était
l’objet de mon voyage, on ne pouvait pas partir sans admirer les autres joyaux
de la collection.
Enfin, ça m’a permis de faire une ample moisson de photos de
détail qui m’ont été très utiles pour terminer les plans tout en restant le
plus proche possible de l’original.
Retour sur les plans...
C’est paradoxal,
mais c’est quand je suis au boulot que je trouve un peu de temps pour travailler sur les plans.
Décidement, je pourrai déclarer mon employeur, Schlumberger, Sponsor Nr 1 du projet…
tout au moins pour sa phase de recherche.
Quel bonheur de voir se construire sur l’écran les
différentes parties de la loco, mais aussi quelle frustration de devoir rester
dans le virtuel.
Petit-Enghien, janvier 2013
De retour à la maison, le temps n’est pas engageant pour
sortir ou travailler au jardin. Donc, on
descend aux abris, en l’occurrence l'atelier.
Comme il n'est pas encore question de ma lancer dans la
construction, je passe mon temps sur quelques petits projets comme celui d'un
niveau d’eau à réfraction (type Klinger) pour la chaudière. Niveau très efficace et nettement plus
robuste qu’un classique niveau à tube.
Comment usiner des gorges à 90° dans du verre, et qui plus
est, s’arranger pour qu’elles soient parallèles. Tout d’abord, quel outil utiliser. Les meules de forme sont hors de prix, tout
au moins pour une petite série comme celle-ci.
Je décide finalement d’essayer l’arête d’un meule diamantée
à liant résine. Sans me faire aucune
illusion sur sa tenue et en étant persuadé qu’il faudra passer au liant
métallique lorsque la méthode sera au point. Enfin, pour un essai, ça ne coûte pas cher.
Bon, c’est vrai, en photo ce n’est pas superbe, mais la
réalité est plus que satisfaisante. Seul
problème, le polissage qui a été fait par un mouvement de va-et-vient suivant
les rainures, ce qui a créé de nombreuses fines cannelures qui perturbent un peu
la réflexion de la lumière. Il faudra
passer au polissage avec un disque, mais c’est un détail.
Tiens, au fait, j’avais dit que je ne commençais pas la
fabrication avant la retraite et je viens déjà de fabriquer la première
pièce. Enfin, non, c’était un essais.
Toujours pour m'aider à prendre mon mal en patience, je passe mon temps à faire quelques petites pièces comme les deux robinets
de jauge pour la chaudière.
J’ai essayé le siège et le presse étoupe en téflon. On verra.
Mars 2014
Ouf, ça y est, j’ai enfin trouvé Le Tube inox pour la chaudière. J’ai du acheter trois mètres, mais ils ont
été très sympa sur le prix, donc tout est bien.
Du 304L en 3.75 d’épaisseur. Je ne pouvais par rêver mieux.
Avant de
remonter le tube au grenier, on coupe les morceaux nécessaires à la chaudière
et à la boîte à fumée. Pas évident à
manipuler seul d’autant qu’il faut le retourner pour le scier.
Voilà en gros la "pré-gestation" de ma loco
On va maintenant attaquer les choses sérieuses, en essayant quand même de ne pas se prendre trop au sérieux...
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